Nos bulletins explicatifs téléchargeables !
Découvrez les bulletins sur l'élaboration de l'album BD Alésia
(bulletins à l'attention des spécialistes, des musées, de la presse, des enseignants,
des amateurs d'histoire, etc ...
élaborés tout au long de la conception de l'album, certaines réponses nous ont été données par les spécialistes, ils évoquent donc une étape dans l'évolution de l'album.
téléchargeables en PDF... cliquez sur les images pour lire les pdf.
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Bulletin N° 1 décembre 2019
- Généralités sur l'album
- L'équipe.
- Où commence l'album
- Les travaux scientifiques
pris en compte
- Les conseillers
Bulletin N° 2 - janvier 2020
- Que fait César après Gergovie
- Détermination plausible de l'itinéraire des légions césariennes
- Composition de l'album.
Bulletin N° 3 - février 2020
- L'itinéraire de replis plausible prévu par César
- Un site plausible pour le combat de cavalerie
- la carte des voies protohistoriques au nord d'Alésia entre Tornodurum et le sanctuaire d'Essarois
Bulletin N° 4 - mars 2020
- Les cités gauloises
à l'époque de la Guerre des
Gaules, (première partie)
Gondole, Corent
un gros chapitre pour Bibracte.
Tornodurum, Agendicum
- Infos diverses
Bulletin N° 5 - 19 mars 2020
- Les cités gauloises (suite)
Molesme, Vertillum,
deux sites lingons et l'Alésia gauloise.
Bulletin N° 6 - 4 avril 2020
- Les cités gauloises (suite)
Molesme, (révision)
- Les fortifications romaines
pendant la bataille d'Alésia
Bulletin N° 7 - 20 avril 2020
- Les fortifications romaines
autour d'Alésia,
chronologie reconstituée de
leurs constructions.
Bulletin N° 8 - 20 mai 2020
- Les chariots gaulois et romains de la guerre des Gaules
Nos vidéos !
Bataille d'Alésia par les cartes
version courte
Le siège d'Alésia, la construction des fortifications romaine autour d'Alésia
à l'aide des cartes élaborées d'après les fouilles du site.
vidéo 3 mn 11
Bataille d'Alésia
par les cartes
Vous ne comprenez pas comment Vercingétorix avec un effectif supérieur a pu perdre contre des Romains inférieurs en nombre...
Découvrez l'analyse et la "preuve" de l'alliance gauloise brisée par un général éduen... durée 22 mn
l'Alésia gauloise
le village gaulois à l'aide d'images
élaborées d'après les fouilles du site.
vidéo 1 mn44
Documents de travail
Documents réalisés dans le cadre de la scénarisation de l'album
Alésia, l'alliance brisée.
Ces estimations par l'arithmétique et la géographie ne constituent en aucune manière des données scientifiques. Ce sont des éléments supplémentaires aux autres approches, cartes géographiques, texte césarien, recherches archéologiques, stratégie militaire etc... pour déterminer un ordre de grandeur permettant de scénariser les BD sans se contredire… Ce qui n'est pas toujours le cas dans d'autres ouvrages.
Cliquez sur la vignette ci dessus.
Découvrez comment a été calculée la date approximative du combat de cavalerie
Calcul effectué à partir :
- de la bataille de Gergovie pour César
- du départ de Décétia pour Labienus
Est inclus également la quête de renforts Germain par César
Cliquez sur la vignette ci dessus.
Découvrez comment a été calculée les
effectifs gaulois
et les mouvements d'effectifs romains
lors de la bataille d'Alésia finale
Fortifications romaines autour d'Alésia
en images
élaborées d'après les fouilles du site.
vidéo 4 mn17
Alésia gauloise,
images de la bataille
vidéo 2 mn17
Luctérios et Commios
Découvrez qui sont les
compagnons
de Vercingétorix ...
vidéo 7 mn 30
une version plus longue est
déjà présentée dans
notre page Avaricum
QUE FAIT CÉSAR APRES GERGOVIE ?
Nos auteurs ont consulté les atlas géographiques pour tenter de trouver un itinéraire plausible à défaut d’être vérifiable, entre Gergovie et Avaricum (proche de Sens). Ils ont ensuite proposé cet itinéraire à des spécialistes, archéologues, historiens et débattu avec eux.
Nos auteurs avaient toutefois des indices :
- Les Romains et leur cavalerie auxiliaire éduenne franchissent l’Allier.
- Des citoyens romains sont massacrés dans la Noviodunum éduenne (BG VII, 55).
- La rive de la Loire est gardée par des troupes gauloises (BG VII, 55).
- Les Romains traversent la Loire sur un gué difficile, avec du courant et de l’eau jusqu’aux épaules (BG VII, 56).
Certains historiens ont proposé un itinéraire par l’Ouest du pays éduen … d’autres une traversée du pays éduen en évitant Bibracte. Le contournement du Pays éduens par l’Ouest, est impensable, en effet pourquoi César, s’il était si dominant (BG VII, 53) dans ses derniers combats de cavalerie après le siège de Gergovie aurait il franchi l’Allier, repassant rive droite de la rivière et donc à l'Est, pour ensuite repartir par l’Ouest, (il lui faudrait franchier l'Allier dans l'autre sens ? De plus la destruction des ponts sur l’Allier (avant le siège de Gergovie) lui ôtait toute possibilité de retour sur l’autre rive. Franchir la Loire au nord puis traverser le pays éduens semble également difficile car à Noviodunum (Nevers ?) les citoyens romains ont été massacrés et qu’également, la coalition gauloise est en ordre de bataille sur les rives de la Loire. Sans doute que les Ponts sont détruits (comme pour l’Allier quelques semaines auparavant)…
Reste donc vers l’Est, mais par où ?
Tous les archéologues sont d’accord sur un point, César doit emprunter des voies gauloises pour le bon cheminement des bagages qui tiennent tant à coeur aux Romains. Le service archéologique
du département de l’Allier a été contacté, David Lallemand, responsable du service d’Archéologie Préventive du département de l’Allier indique dans un courriel « Les cours des rivières Allier et Loire ayant beaucoup divagué dans leur lit majeur
respectif tout scénario doit être traité avec la plus grande prudence… Cela étant quelques données factuelles peuvent guider la construction d’une hypothèse de travail, en particulier la présence d’agglomérations et de fortifications dans la zone d’étude (qui elles n’ont pas bougé), les découvertes d’Annie Dumont sur la Loire, ainsi que l’identification récente d’un pagus cité dans les Commentaires (Ambluarètes-Ambibarètes) ». Il indique également :
- La présence d’un important village ouvert laténien aux trois derniers siècles av. J.-C. à Varennes-sur-Allier, site en position de port à proximité d’un gué dont on sait qu’il sera doublé d’un pont à l’époque romaine (travaux et datations dendro de F. Blondel) ; Varennes-sur-Allier est un carrefour polarisant d’importants itinéraires dès l’époque gauloise. L’un d’eux permettait de rejoindre les passages à gué situés sur la Loire (Diou, Chassenard notamment). »
- Le pont de Chassenard est contrôlé au Ier s. avant J.-C. par le site fortifié de Cée - Les Chardelots (7,5 ha) dont l’assiette, en rive gauche, est la terrasse moyenne renforcée d’un talus massif (qui recouvre un rempart à poutrage de bois et façade empierrée) ; la présence de cette fortification n’est pas anodine et doit être mise en regard du passage d’un important itinéraire à cet emplacement.
Dans le même temps, Eriamel avait trouvé un vieux document : « Etat des gués de la Loire entre Digoin et Cuffy au mois de septembre
1587 » (Camille Julian, revue des études anciennes, 1909). Enfin, Annie Dumont contactée a eu la gentillesse de faire parvenir de la documentation. Les gués décrits en 1587 sont étonnamment proches des ponts décrits par Annie Dumont et la remarque de David Lallemand : on a donc une zone de 40 kms de long avec de nombreux passages que peuvent traverser plusieurs voies protohistoriques.
Même si César ne remonte pas jusqu’à Varennes après avoir traversé l'Allier et qu’il se dirige plus au Nord-Est, il coupera à un moment l’une de ces voies et devra nécessairement en suivre une pour traverser le fleuve.
Le site de Cée- Les Chardelots
Les traces d'un bourg Gaulois dominant le lit de la Loire ((elle coule juste en devant l'arbre en bas à gauche de la photo)
Reprenons en images l'itinéraire des protagonistes.
César vient de franchir l'Allier à Gondole, Litaviccos rejoint Gondole peu après le moment où la coalition gauloise a repris possession du bourg fortifié. César est donc passé rive droite de la rivière et se dirige vers L'Est.
A ce moment-là, la cavalerie des Eduens commandée par Eporédorix, celle qui l'a appuyé à Gergovie est encore avec lui, mais pour combien de temps...
Pendant ce temps, les Arvernes et leurs alliés, réunis dans l'hémicycle de Corent, décident de se rendre à Bibtracte.
Au moment où il rejoint la vallée de la Bresbe, les hommes d'Eporédorix sont encore au côté des Romains. César sait qu'Eporédorix contient difficilement ses hommes...
Le général romain en a besoin un certain temps de ses auxiliaires éduens, cela lui permet de progresser dans sa fuite, avant que tout le peuple éduen face bloc contre lui. Il est donc vraisemblable que les Éduens menés par Eporédorix accompagnent, un temps, les légions romaines. C’est autant de jours gagnés que les Gaulois pourront difficilement rattraper et donc il est probable que les Eduens soient au côté de César, au moins jusqu’à la rivière Besbre où entre la Besbre et la Loire. César la situe chronologiquement avant le franchissement de la Loire.
Eporédorix quitte César un peu avant que ce dernier ne franchisse la Loire : C'est là que les Eduens Viridomaros et Éporédorix vinrent le trouver, et lui dirent que Litaviccos était parti avec toute sa cavalerie pour soulever le pays ; eux-mêmes avaient besoin de le devancer pour retenir la nation dans le devoir. (BG VII, 54).
Sans doute la traversée de la Loire par les éduens et leur retour vers Bibracte permettent aux Romains de franchir à leur tour le fleuve...
L'illustration montre Viridomaros et Eporédorix au moment où les auxiliaires de cavalerie éduens vont quitter César et suit très fidèlement le texte césarien.
" ...À leur départ, il leur rappelle brièvement les services qu'il a rendus aux Eduens, ce qu'ils étaient, et leur abaissement quand il les a pris tous sous sa protection ; rejetés dans leurs villes, dépouillés de leurs champs, ayant perdu toutes leurs troupes, tributaires, réduits ignominieusement à donner des otages, à quelle prospérité, à quelle puissance ne les a-t-il pas élevés ?" (BG VII, 54)
A Bibracte, Litaviccos ramène le vainqueur de Gergovie. Les Eduens convoquent les notables des peuples coalisés à une grande assemblée.
C'est à ce moment là qu'arrivent Eporédorix et Viridomaros ...
Au même moment, les légions de César franchissent un gué difficile sur la Loire.
"Forçant donc sa marche de jour et de nuit, il arriva, contre l'attente générale, sur les bords de la Loire. La cavalerie ayant trouvé un gué assez commode eu égard aux circonstances, on y avait seulement hors de l'eau les épaules et les bras pour soutenir les armes, il la disposa de manière à rompre le courant"
Bibracte, dans le bâtiment appelé PC15 par les archélogues, l'assemblée des Gaulois se rassemble.
Le tribun Aristius arrive à Cavillonum (Chalon sur Saône) ...
A noter la mise en couleur qui respecte ce que nous savons de la tenue d'un tribun de l'époque.
Il s'agit d'un tribun laticlave (ou tribun sénateur) portant une tunique avec une large bande pourpre verticale sur le devant. Il y a un tribun laticlave par légion.
Notre choix est arbitraire, Aristius aurait pu également être tribun angusticlave (tribun chevalier) dans ce cas sa tunique aurait porté 2 bandes pourpres plus étroites partant des épaules. Il y a cinq tribuns angusticlaves par légion.
Le franchissement de la Loire par les légions, Les romains portent leurs vêtements et armes dans leur bouclier, pendant ce temps la cavalerie s'installe pour couper le courant aux chariots qui vont suivre, au premier plan on commence à sécuriser la rive.
La fresque © MuséoParc Alésia explique bien le dispositif expliqué par César.
C'est à peu près à cet période que le tribun Aristius arrive à Cavillonum, un comptoir portuaire sur la Saône :
M. Aristius, tribun des soldats, rejoignait sa légion ; on le fait sortir sur parole de la place de Cavillonum ; on force à s'éloigner ceux qui s'y étaient établis pour leur commerce. Harcelés sans relâche sur la route, ils sont dépouillés de tous leurs effets ...
Cependant, à la nouvelle que toutes leurs troupes sont au pouvoir de César, les Héduens accourent près d'Aristius ; ils l'assurent que rien ne s'est fait de l'aveu général ; ils ordonnent une enquête sur le pillage des effets, confisquent les biens de Litaviccos et de ses frères, et députent vers César pour se justifier.
On a ici un passage peu clair de César (BG VII, 42-43), qu'il situe juste avant les affrontements de Gergovie, mais la distance est trop grande pour parvenir à cette date, Ces événements sont à rapprochés de ceux de Noviodunum éduenne.
Il peuvent être interpréter comme un indice indirect de l'itinéraire de César (nous y reviendrons)
C'est approximativement à
cette période que César
apprend que la route sud
lui est également coupée.
Peu après la traversée de la Loire, César informe son état major. Sont rassemblés à ce moment avec Lui Brutus, Fabius, Sextius (Tous nommés dans l'épisode Gergovie par César), on y a ajouté Aulus qui reprendra le récit de César pour le livre VIII...
Tout au long des planches, des notes seront écrites pour informer le lecteur d'informations géographiques ou de présentations de personnages.
Pour la localisation des Segusiaves, voir cates suivantes.
Hypothèse d'itinéraires des divers protagonistes...
Ci-dessus déplacements (plausible) entre Gergovie et Alésia :
En rouge, légions de César de Gondole à Tornodurum. César poursuit jusqu'à Agendicum avec une forte escorte (une légion ?), stationnement des autres légions à Tornodurum. Déplacement des légions vers le pays des Séquanes. En rouge pointillé, itinéraire prévisionnel interrompu par le combat de cavalerie.
En violet itinéraire de Labienus, en mauve arrivée des Germains
En orange retour de César, éventuel détour par Vertillum
En vert, Auxilaires éduens, ils quittent César avant le franchissement de la Loire par les Romains. (Eporédorix)
En Bleu,coalition gauloise, en bleu pointillé l'avant garde gauloise harcèle l'arrière garde des légions romaines.
En jaune orangé : troupe éduenne commandée par le frère de Eporédorix chez les Ségusiaves.
Nota : L'Agendicum gallo romaine n'est peut-être pas celle que nomme César. Aucune trace de camp romain n'y a été détectée, par contre un camp période non exactement datée a été trouvé 40 km plus à l'Est.
La traversée du pays éduen par César...
A la demande de certains spécialistes, nous avons privilégié un couloir plausible entre la ligne de crêtes surplombant la rivière Arroux, à l'Ouest, trop proche de Bibracte la capitale éduenne, et la vallée de la Saône à L'Est.
LE COMBAT DE CAVALERIE AVANT ALÉSIA.
Pour déterminer le possible itinéraire des légions romaines, une étude géoraphique, avec la situation des rivières, des agglomérations et sanctuaires et le tracé des voies protohistoriques a été nécessaire...
Tracés des voies protohistoriques
entre Tornodurum ,Vertilum, Vix et Alésia région limitrophe entre Lingons, Eduens et Mandubiens.
Limites des territoires :
jaune : entre Eduens et Lingons
mauve : entre Mandubiens et Lingons.
A noter qu'au Nord - Ouest , on est très proches de la cité sénone.
Que dit César :
- "César se dirigeait vers les Séquanes par l'extrême frontière des Lingons, pour porter plus facilement du secours à la province" (BG VII, 66)
- Que les Gaulois étaient positionnés en trois endroits (au moins) avant d'engager le combat .
- dans les prisonniers qu'il indique, il n'y a que des Éduens.
- qu'il arrive devant Alésia avec les premières légions, deux jours après ce combat.
Que montre la carte ci-dessus :
- En bleu clair les voies protohistoriques et en bordeaux les voies romaines qui pourraient avoir un antécédent gaulois. Si la voie en bordeaux n'existe pas à l'époque alors toutes les légions passent par Vertillum.
- César revient d'Agendicum et auparavant les légions viennent du sud, sans doute via la vallée de l'Armançon, il est donc fortement probable que Tornodurum soit une des étapes de César, en tout cas c'est un gros bourg lingon.
- Reprendre son périple par l'Armançon n'est pas possible pour César, car la haute vallée de cette rivière débouche sur la cité éduenne qu'il vient de fuir.
- L'arrivée des Germains en vallée de l'Armaçon, (ils arrivent de l'est) aurait été moins discrète, rappel : d'après César la coalition gauloise n'avait pas déceler leur présence avant cette bataille.
- Une grande plaine entre la Laignes et la Seine capable d'absorber plusieurs campements romains.
En Cliquant sur carte ci-dessus, explorez, par le détail, les voies protohistoriques
en cliquent sur petite illustration ci dessous, vous agrandirez la carte globalement pour avoir une meilleure vue d'ensemble.
Déplacement plausible des protagonistes avant le siège d'Alésia. Dans un premier temps les légions, en attendant leur départ vers la Provincia se repose entre Tornodurum et Vix.
César attend les Germains quelque part en pays Lingons, peut-être à Vertillum, situation qui nous a paru séduisante pour vous montrer en images deux sites existant pendant la Guerre des gaules, d'autant plus séduisante que les lieux sont situés en arrière des lignes romaines...
L'avancée des légions romaines matérialisée en jaune, c'est sur ce secteur que les légions dressent plusieurs camps pour avoir suffisamment de nourritures et de fourrages pour bœufs et chevaux. En pointillé jaune, le détour un peu plus imaginaire (quoique toujours plausible) de César par Vertillum. Les Germains venant de l'Est (itinéraire matérialisé en mauve, et mauve pointillé pour le détour par Vertillum). Les légions se remettent en route vers le Sud-Est, quand ils sont attaqués par la coalition gauloise peu après le sanctuaire d'Essarois. Le tracé rouge montre la zone de combats, le tracé orange montre la longue file des légions à l'arrêt. Prévenu, César envoie les Germains (en mauve) prendre les Gaulois à revers. Les Gaulois (en vert) défaits progressent vers Alésia et sont poursuivis par les légions (en jaune).
Le défilé de la Digeanne, un lieu qui correspond bien aux quatre indications données par César.
Sur les cartes ci contre on voit très bien que :
- les Gaulois peuvent être postés en trois endroits. Compte tenu de ce que l'on sait également, ce sont les Éduens qui souffriront de l'attaque à revers provoquée par les Germains, il est ici aisé d'indiquer leur place. (En bas à l'ouest sur la première carte. Les deux autres groupes sont sans doute, les Arvernes groupés (Vercingétorix) d'une part, et le reste de la coalition (Commios ) pour les chefs nommés par le texte Césarien comme présents à Alésia. Si pour la Bd nous les avons placés, nous nous abstiendrons ici de la faire.
Sur la seconde carte, les zones en gris dont des zones boisées de l'époque. Les zones en rose sont occupées par des parcellaires, enfin les étoiles représentent les grosses fermes gauloises. (Dans la BD il est question d'ailleurs de s'assurer de les neutraliser avant le combat lui-même).
Les éclaireurs sont cachés par le relief et/où les zones boisées.
Compte tenu que les romains viennent de l'ouest, les germains, quittant le convoi romain arriveront bien dans le dos des Éduens.
LE SIÈGE D'ALÉSIA
Carte du tracé des fortifications romaines
autour d'Alésia
d'après la carte gravée de fouilles de Napoléon III et la carte de fouilles franco-allemandes (M.Reddé et S. von Schnurbein).
Les reprères indiqués sont ceux de la carte du siège gravée au XIX ème siècle pour Napoléon III. Les repères attribués aux camps sont désignés par des lettres et les fortins (castellum) par des chiffres.
Le camp B semble être celui de César, même si ce dernier devait se rendre également dans le camp A suivant la surveillance qu'il devait faire lui même. Le camp C est celui de Labienus identifié grâce à des balles de frondes gravées à son nom trouvées sur le site. Les cartes de Napoléon mentionnent également les camps H, I K
Le camp H est maintenant sous les voies de chemin de fer et le camp I a été invalidé lors des fouilles franco allemandes, il était placé un peu au Nord-Ouest du fortin de l'Epineuse, et n'apparaît donc pas sur ce plan.
En ce qui concerne les camps G et K, des investigations plus poussées auraient été nécessaires.
Un secteur difficile à comprendre :
les fortifications entre la plaine de Grésigny et le mont Réa.
Sur fond jaune : fossés repérés des cartes Napoléon dont l’attribution au siège n’est pas prouvée.
Sur fond orangé : projet non abouti d’une circonvallation englobant le Mont Réa
Sur fond vert : aucune trace de construction romaine n’a été retrouvée.
Sur fond rose : de nombreux témoins dans les fossés de l’attaque menée par les assiégés ont été trouvés par Napoléon III.
Planche 48
Camp C
Camp C
Planche 44
Planche 48
Les camps sud pendant la construction de la contrevallation. Au centre le camp de César.
Les fouilles ont permis,
- d'une part de vérifier le texte césarien,
et la localisation d'Alésia à Alise-Ste-Reine.
- d'autre part de connaitre en détail la nature des fortifications romaines en fonction de leur position autour de l'oppidum d'Alésia.
La portée de l'artillerie romaine est de l'ordre de 400 à 500 m en tir parabolique. Scorpions et/ou balistes.
Portée de l'artillerie romaine côté contrevallation.
A cette époque les onagres n’existent pas encore :
«Les seules choses dont on soit sûr pour les onagres sont :
- qu’ils sont bien implantés dans l’armée romaine à la fin du IVe siècle après J.-C.(aucun témoignage avant).
- qu’ils n’existent pas encore à la fin du premier siècle après
J.-C., période pour laquelle nous sommes bien informés en ce qui concerne l’artillerie».
Philippe Fleury - Université de Caen - Normandie
Planche 63
Planche 57
A l'extrême gauche de l'illustration, on distingue le camp de Grésigny
Planche 59
Fortin dans la plaine de Grésigny, à droite la rivière Oze, Le ruisseau le Rabutin traverse les lignes de fortifications, on voit également le couloir fortifié reliant le camp de Grésigny à l'Oze . Au loin la circonvallation gravit la montagne de Bussy vers le fortin 18 (fumée). Devant le Rabutin, les brachia abandonnés probable protection du premier camp des Germains avant la construction de la circonvallation.
Camp C
Camp C
Planche 52
Camp B
Carte de la bataille finale
LA BATAILLE D'ALÉSIA
Camp C
Camp B
Les camps sud après la construction de la circonvallation.
Vue en rase motte : Au loin, à droite, le camp de Labienus, au second plan l'oppidum d'Alésia dont on devine la porte sud et la citadelle à gauche. Au premier plan à droite, le camp de César.
illustration du cahier pédagogique
Camp B
Les camps sud après la construction de la circonvallation. Au centre, le camp de César. Au loin la nouvelle contrevallation qui remplace l'ancienne abandonnée.
l'avis d'un site web sur nos bd est
donné par le site ci-dessous
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